J'en étais encore à m'émouvoir, comme tout le monde, des images de Cana, de ces enfants morts ou meurtris, de ces femmes éplorées, sans soutien, sans personne pour les consoler, sans hommes (tiens, où sont les hommes, me suis-je dit, mais ma question est passée très vite, ils sont sans doute à la guerre, à tirer des missiles peut-être ?, après tout, c’est « leur droit ») quand un numéro de Libé m’est tombé dans les mains où une femme s’écriait : « admettons que j’ai quelque chose à voir avec le Hezbollah, mais mes enfants ? »