Certaines analyses de
stratèges sur le Moyen-Orient (incluant, outre Israël et les Palestiniens, l'Irak,
l'Iran, le Liban, l'Afghanistan) produisent un curieux discours défaitiste, où
l'on répète[1]
que depuis trois ans "tout à changé", qu'on a "la guerre
après la guerre", l'enlisement, les pertes humaines infligées par un
ennemi qui a des "armes [russes] de la dernière génération…"; que la
puissance américaine est "contre-productive", "inefficace",
que les armées occidentales ne peuvent que se protéger… On en rajoute sur la
"cuisante désillusion" d'Israël au Liban, puis sur le nucléaire iranien,
pour conclure que les Occidentaux sont dans "une posture presque pire que
la défaite, la non-victoire". (Au fait, en quoi la non-victoire est-elle
pire que la défaite?)