J'ajoute ceci aux remarques précédentes (référence à l'article du 20 septembre).
Si la loi sur le "mariage" homo passe, c'est qu'elle est enrobée sous l'emballage irréfutable de l'"égalité". Quand on questionne les gens dans les sondages, on leur dit: "Etes-vous favorable au mariage pour tous?" Cela les met d'avance dans la position ringarde, égoïste et idiote de dire: "On veut le mariage rien que pour nous! Pas pour les autres, na!". On comprend que la majorité soit pour, et ne voit pas les deux absurdités que la loi couvre, à savoir...
Si la loi sur le "mariage" homo passe, c'est qu'elle est enrobée sous l'emballage irréfutable de l'"égalité". Quand on questionne les gens dans les sondages, on leur dit: "Etes-vous favorable au mariage pour tous?" Cela les met d'avance dans la position ringarde, égoïste et idiote de dire: "On veut le mariage rien que pour nous! Pas pour les autres, na!". On comprend que la majorité soit pour, et ne voit pas les deux absurdités que la loi couvre, à savoir...
1°) un couple avec deux maris;
2°) un couple où l'un dit: "C'est mon mari et l'autre dit: oui, je suis sa femme", autrement dit: un homme qui dit: "Je suis une femme", sans être ni transsexuel ni transvesti. Si une loi qui couvre deux absurdités, ce n'est pas bon signe.
Mais les gens se réveillent lorsqu'il s'agit d'autoriser ces couples à avoir des enfants (avec mères porteuses et autres techniques). Là, on se met à tiquer: "Un enfant aurait donc deux pères!", on est contre.
Lorsqu'on questionne de hauts responsables et qu'on leur dit: "Pourquoi ne donne-t-on pas aux couples homos les deux ou trois avantages qui manquent aux pacsés pour avoir les mêmes droits que les couples mariés?", ils répondent en bonne logique administrative: si on leur donne les droits qui manquent dans le pacs par rapport au mariage, cela devient un mariage. Autrement dit, la dimension symbolique, ils n'en ont rien à faire. Et quand des responsables ne protègent pas si peu que ce soit cette dimension, même s'ils n'y entendent rien, c'est aussi mauvais signe.
En fait, pour la question des enfants dans les couples homos, ils envisagent de transférer la responsabilité aux équipes médicales. Autrement dit, les couples homos iront consulter dans les services de procréation assistée et c'est à l'équipe, chaque fois, de décider. C'est l'irresponsabilité que l'on cultive dans cette société avancée: les responsables se défaussent, transfèrent la responsabilité à d'autres qui subiront toute la pression. Alors que ces équipes, et bien d'autres personnes attendent de la loi qu'elle soulage la pression qui s'exercera sur eux; ne serait-ce que pour travailler dans une certaine sérénité.
Quand les responsables se défilent, il y en a toujours au moins un qui paie à l'autre bout de la chaîne.
Ce culte débonnaire de la lâcheté est d'autant moins bénéfique qu'on le retrouve ailleurs dans d'autres contextes.
Quant à la différence sexuelle, grâce à laquelle l'humanité s'est reproduite et s'est aimée, si elle s'est entourée de signifiants parmi lesquels le mariage, il est irresponsable de les lui retirer.
Commentaires