La polémique autour de R. Millet et son "éloge" du tueur norvégien, était déjà, selon moi, une version de la même rengaine, assez vieille, à laquelle nous sommes condamnés pour longtemps; et voilà que les remous et polémiques qui ont suivi, que ce soit sur le film "américain" ou sur le n° de Charlie Hebdo, la remettent en scène, c'est la même ritournelle: d'un côté ceux qui s'inquiètent de la violence islamiste, qu'elle soit physique ou dans les mœurs, de l'autre ceux qui disent que c'est de l'islamophobie, du "racisme", que c'est indigne, etc. Quel que soit l'événement, on a le même chant à deux voix. Déjà lors du 11 septembre, le premier, certains étaient ahuris devant le terrorisme islamiste et d'autres scandaient que l'islam n'a rien à voir avec; pendant que la rue, d'un bout à l'autre du monde arabe, se réjouissait.